Je suis arrivé à Pékin l’été 2005, la ville était encore sale, sans poubelle dans les rues, des hutongs (bidonvilles devrait-on dire) partout, mais avec un charme aujourd’hui un peu disparu.
Voici un court film vu par satellite de l’évolution de l’emblème de Pékin, sa rue des bars, Sanlitun.
Pour s’y repérer, gardez à l’œil Yashow, au bas de l’image.
Au nord et au sud de cette rue, s’étendait une vraie rue des bars, aujourd’hui largement amputée et assainie.
Certes, les rabatteurs de lady bars, les prostituées et les baffles crachant leur musique sont toujours là, mais les Africains vendant leur drogue ont disparu (doit-on s’en plaindre ?), et avec eux cependant, un peu de l’âme de ce quartier.
La semaine dernière, les marchands de DVD ont été fermés par la Police, temporairement ?
Le nouveau village, au nord, un hôtel qui n’a ouvert qu’un seul de ses dix bâtiments, au sud, un mélange de boutiques internationales (dont les faux se trouvent à moins de 50 mètres au Yashow) et de restaurants (hors de prix je pense) a remplacé la vie d’avant, celle où les mendiants nous poursuivaient pour quémander une piécette.
Point de sentimentalisme, juste une réalité, était-ce mieux avant ? Chacun possède ses souvenirs et voit dans le changement une part de soi disparaître.
Toujours est-il que les Jeux Olympiques de Pékin ont permis de transformer la capitale chinoise en une ville propre, verte, où on ne manque de rien…
L’autre vidéo, quant à elle, est sur mon quartier, non pour faire du nombrilisme, mais car car il y a moins de 5 ans, aucun expat ne s’y rendait.
On y passait parfois pour se rendre à PanJiaYuan ou au temple du ciel, mais c’est tout, personne n’y aurait habité, c’était trop loin de tout !
Aujourd’hui, le centre de gravité s’est déplacé, les expats et les riches chinois habitent pour la plupart entre le 3ème et le 4ème périph Est, sacré changement
Musiques :
Eddie Vedder, Society, BO du film Into The Wild
Maky Ame, Om mani padme hum, groupe tibétain d’un restaurant (fameux) de Pékin