Contrairement à ce que racontent les médias occidentaux, la pollution est un problème qui touche le gouvernement de Pékin.
Premièrement, il faut bien se rendre compte que l’écologie est un luxe des pays riches. En effet, nous aimons bien, petits blancs, parler d’environnement, comme s’il pouvait y avoir de manière systématique et aisée, un développement conjoint d’un pays avec un respect total de l’environnement.
Oui, souvent, le développement à tout prix est fait avec une vision à court terme, mais quel est le plus important ? Permettre à des habitants de manger, se nourrir, se loger, dans l’immédiat, quel que soit le coût à long terme, ou leur dire « non, non, attendez avant de manger, il faut que l’on protège l’arbre qui est devant votre maison ! »
Bien-sûr, mon propos est exagéré, mais il est cependant souvent l’apanage des pays développés, qui oublient être passés par une phase polluante.
Quant à la Chine, et Pékin en particulier, Hu Jintao (le Président de la RPC) est conscient des dangers de la pollution, et de nouvelles lois ont été mises en place. Par exemple, il est maintenant interdit aux commerçants à Pékin de donner des sacs plastiques, ils doivent les vendre et donner une fapiao (facture) au client. A la différence de la France, où les enseignes (c’est Leclerc qui avait lancé cela) en font un coup marketing, en Chine, c’est le gouvernement qui impose ces limitations.
De la même manière, les voitures à Pékin, suite au succès de la circulation alternée, ne pourront pas circuler tous les jours, et ce, dès la rentrée après la golden week d’octobre. Il ne s’agira pas d’un jour sur deux comme auparavant, mais d’un jour par semaine où elles ne pourront pas circuler.
Enfin, la municipalité de Pékin développe de plus en plus les centres commerciaux et espaces sans voitures (Solana, le Village…)
Même dans la « back street » de Sanlitun maintenant, les voitures ont du céder la place aux terrasses des cafés et des bars en soirée ! Il était temps !
Bref, comme partout, la pollution est un sujet de préoccupation en Chine, même s’il n’est pas pour le moment la priorité numéro un. Celle-ci étant l’augmentation du niveau de vie de la population.