Vous l’avez déjà sans doute lu, mais je tiens à en parler malgré tout.
J’avais commencé par son deuxième roman (qui n’est pas la suite du premier) Caprices de Chine , que j’avais reçu comme cadeau de Noël par mes parents. Bouquin qui n’est ni un essai, ni une étude, rien qu’un roman, une suite d’histoires, mais tellement bien senties, remplies d’anecdotes, de termes et d’expressions chinoises qu’on ne peut, une fois commencé, s’arrêter de le dévorer. Mais j’en parlerai plus tard.
Cette fois, dans, le train qui me ramenait de Shanghai à Pékin hier, je l’ai lu d’une traite, sans m’arrêter, même debout dans le couloir en fumant ma cigarette Zhong Nan Hai (中南海), tellement c’est fort et puissant.
L’auteur, Stéphane Fière (je ferai un article sur lui prochainement), se met à la place d’un mingong (un paysan ouvrier migrant), et raconte comment il atterri à Shanghai, un froid matin d’hiver, avec son père, pour devenir esclave sur l’un des chantiers multiple de Shangai.
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