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Conversation sms, illusions à la Chinoise

Thoug the world is very big and there are many people we meet because we have fringe between us. I just wake up right now now, I’m too happy last night.

29.12.08 02:18

Xia Bin, have u got up? it’s a very nice day today good luck to u!

29.12.08 11:27

Lui demandant comment elle rentre dans sa ville natale :

Train. No airport in my hometown. I am used to that. Your friends are very lucky, they will have a very good time because of you

29.12.08 11:48

Bozhou city, which is in the corner of northwest of an hui province, if u don’t mind u can come, both of my family and i welcome you. I won’t come back in a month., And also i have to think about the direction of my job career if i come back

29.12.08 12:00

A propos de sa ville natale

Hometown of Hua tuo who was the most skillful doctor and could cure every kind of disease and hometown of chinese herbs in the chinese history

29.12.08 13:19

The stars and the moon are very quiet and beautiful in the country, more butif than the wall, no affairs, no pressure, have a good night, bye

01.01.09  19:26

I bought some fresh flowers this morning, my family didn’t blame me, ’cause i can earn my living. I’m in a bus to Hefei, the capital city of Anhui province now and wil come back to Bozhou 2days later, they said nothing, also happy today

04.01.09 15:57

Voici quelques extraits de SMS échangés avec un jeune guide interprète rencontrée sur la Grande muraille (Simatai).

L’intérêt de ces SMS n’est pas d’étaler ma vie privée mais de montrer l’approche amoureuse en Chine et l’illusion (la naïveté) des jeunes campagnardes.

Jenny est une jeune femme de 22 ans, débarquée il y a deux mois de l’Anhui (proche de Shanghai, l’une des provinces les plus pauvres de Chine) à Pékin. J’étais sur la muraille avec des amis, je ne lui ai parlé que 5minutes, mais elle m’envoie depuis des SMS tous les jours, me téléphone régulièrement. Je n’ai pourtant rien promis, rien dit sur le futur. Juste que si je vais dans l’Anhui un jour, je la contacterai..

Aujourd’hui en Chine, d’après des statistiques de l’université de Tsinguha, 65% des étudiants Chinois entretiennent une relation à distance (dans un autre article, je vous ferais part de mon expérience des relations sur Internet). Aucun cours d’éducation sexuelle n’est dispensé en cours, et les premières visions d’un rapport se font souvent par l’intermédiaire des films pornographiques….

Il existe une sorte de paradoxe en Chine sur les relations amoureuses, notamment avec les étrangers

On trouve de tout :

  • La citadine, généralement riche, fille unique, qui doit beaucoup à ses parents. Souvent plus riches que les Occidentaux qu’elle rencontre, elle n’a nulle envie de quitter son pays ou d’obtenir une autre nationalité
  • La campagnarde en ville, un peu naïve et perdue, qui croit encore à l’amour des soaps opéras coréens qu’elle regarde à la TV
  • La campagnarde avide d’une vie moins difficile, prête à épouser le premier Laowai qui voudra d’elle
  • Les filles de joie, qui sont soit manipulatrices et veulent attirer le Riche dans ses filets, soit résignées et font leur travail le temps d’économiser assez pour retourner dans leur campagne (voir le livre de Stéphane Fière)

Bref, je voulais juste vous faire partager ces quelques échanges touchants, d’une fille simple et gentille, heureuse d’avoir pu acheter des fleurs sans que ses parents la grondent…..

Arnaque à Pékin, comment j’ai failli me faire plumer

« Lady Bar ? Lady  Bar ? »

Quand on traverse Sanlitun, on se fait sans cesse héler dans la rue pour entrer dans un Lady Bar, où le principe est simple : des « hôtesses » boivent à votre place et vous vous retrouvez, sans comprendre, avec une facture énorme..

Là, l’arnaque dont j’ai été victime était mieux montée.. très bien foutue même.. Heureusement qu’un ami (2m20, baraqué) était là, ça aide pour s’en sortir..

Récit….

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