Archives pour la catégorie Vivre en Chine

Où sortir à Pékin ? Comment se repérer dans la rue ? Où voyager en Chine ? Autant de questions auxquelles Si Mao Savait… répond sur ce blog

Uniqlo fait son loop

Le buzz web d’une marque japonaise de plus en plus connue (CamilleEnChine y faisait allusion dans l’un de ses articles)

Chacun peut créer sa boucle (inutile en soi, mais une façon amusante de se faire à la marque)

Le mien ci-dessous

Uniqlo à Pékin, c’est au Village Sud de Sanlitun, une énorme boutique très belle à l’angle de Gongti et de la rue des bars

Téléphoner malin en Chine

Oui, tout le monde dit que téléphoner en Chine n’est pas cher, mais l’on trouve encore moins cher !

En effet, en tout cas pour Pékin, il existe des préfixes à ajouter lorsqu’on appelle un correspondant.

Pour appeler depuis un fixe en-dehors de sa ville, il faut ajouter le 17 90 90 avant le numéro de téléphone que l’on souhaite atteindre

Pour communiquer avec l’étranger depuis son mobile (hors abonnement), il faut faire le 12 593, qui permet de ne payer que 1,5 RMB la minute.

Pratique, mais bon à savoir !

Vous avez d’autres astuces comme celles-ci ?

Une Chinoise meurt de la grippe aviaire à Pékin

Une Chinoise de 19 ans est décédée lundi à Pékin de la grippe aviaire, ont annoncé mardi les autorités sanitaires de la capitale chinoise, le premier mort dû au virus H5N1 en Chine depuis près d’un an et le 21e depuis 2003.

Huang Yanqing, qui habitait dans le quartier central de Chaoyang, est morte après avoir été admise dans un hôpital de la ville le 27 décembre et les analyses ont confirmé qu’il s’agissait du virus hautement pathogène, selon un communiqué du Bureau.

La jeune femme, qui avait ressenti les premiers symptômes le 24 décembre, aurait été contaminée après avoir vidé neuf canards achetés quelques jours auparavant sur un marché du Hebei, province voisine de Pékin, a affirmé Chine Nouvelle.

Selon le Bureau de la santé de Pékin, cité par l’agence officielle, 116 personnes ont été en contact avec la malade. Parmi elles, une infirmière a souffert de fièvre mais elle est rétablie.

Les autorités sanitaires ont informé l’Organisation mondiale de la santé (OMS), selon l’agence, et une réunion de crise a été organisée à Pékin lundi soir.

Il s’agit du 21e décès depuis 2003 sur 31 cas humains confirmés dans le pays, le premier — un soldat de 24 ans — étant intervenu à Pékin en novembre 2003. 2006 avait été l’année la plus meurtrière avec huit cas, après cinq en 2005.

En 2008, trois personnes sont mortes de la grippe aviaire en Chine.

(Source AFP – Il y a 7 heures)

Bon bien, je vais peut être arrêter mes promenades dans mon marché aux oiseaux préféré moi…

Conversation sms, illusions à la Chinoise

Thoug the world is very big and there are many people we meet because we have fringe between us. I just wake up right now now, I’m too happy last night.

29.12.08 02:18

Xia Bin, have u got up? it’s a very nice day today good luck to u!

29.12.08 11:27

Lui demandant comment elle rentre dans sa ville natale :

Train. No airport in my hometown. I am used to that. Your friends are very lucky, they will have a very good time because of you

29.12.08 11:48

Bozhou city, which is in the corner of northwest of an hui province, if u don’t mind u can come, both of my family and i welcome you. I won’t come back in a month., And also i have to think about the direction of my job career if i come back

29.12.08 12:00

A propos de sa ville natale

Hometown of Hua tuo who was the most skillful doctor and could cure every kind of disease and hometown of chinese herbs in the chinese history

29.12.08 13:19

The stars and the moon are very quiet and beautiful in the country, more butif than the wall, no affairs, no pressure, have a good night, bye

01.01.09  19:26

I bought some fresh flowers this morning, my family didn’t blame me, ’cause i can earn my living. I’m in a bus to Hefei, the capital city of Anhui province now and wil come back to Bozhou 2days later, they said nothing, also happy today

04.01.09 15:57

Voici quelques extraits de SMS échangés avec un jeune guide interprète rencontrée sur la Grande muraille (Simatai).

L’intérêt de ces SMS n’est pas d’étaler ma vie privée mais de montrer l’approche amoureuse en Chine et l’illusion (la naïveté) des jeunes campagnardes.

Jenny est une jeune femme de 22 ans, débarquée il y a deux mois de l’Anhui (proche de Shanghai, l’une des provinces les plus pauvres de Chine) à Pékin. J’étais sur la muraille avec des amis, je ne lui ai parlé que 5minutes, mais elle m’envoie depuis des SMS tous les jours, me téléphone régulièrement. Je n’ai pourtant rien promis, rien dit sur le futur. Juste que si je vais dans l’Anhui un jour, je la contacterai..

Aujourd’hui en Chine, d’après des statistiques de l’université de Tsinguha, 65% des étudiants Chinois entretiennent une relation à distance (dans un autre article, je vous ferais part de mon expérience des relations sur Internet). Aucun cours d’éducation sexuelle n’est dispensé en cours, et les premières visions d’un rapport se font souvent par l’intermédiaire des films pornographiques….

Il existe une sorte de paradoxe en Chine sur les relations amoureuses, notamment avec les étrangers

On trouve de tout :

  • La citadine, généralement riche, fille unique, qui doit beaucoup à ses parents. Souvent plus riches que les Occidentaux qu’elle rencontre, elle n’a nulle envie de quitter son pays ou d’obtenir une autre nationalité
  • La campagnarde en ville, un peu naïve et perdue, qui croit encore à l’amour des soaps opéras coréens qu’elle regarde à la TV
  • La campagnarde avide d’une vie moins difficile, prête à épouser le premier Laowai qui voudra d’elle
  • Les filles de joie, qui sont soit manipulatrices et veulent attirer le Riche dans ses filets, soit résignées et font leur travail le temps d’économiser assez pour retourner dans leur campagne (voir le livre de Stéphane Fière)

Bref, je voulais juste vous faire partager ces quelques échanges touchants, d’une fille simple et gentille, heureuse d’avoir pu acheter des fleurs sans que ses parents la grondent…..

Mon blog est-il censuré en Chine ?

Aie aie aie, depuis hier matin, mon blog, Si Mao Savait… ainsi que mon site de photos picturesofchina.org sont inaccessibles depuis Pékin et Shenzhen.. Je ne comprends pas pourquoi ! Les photos de Chine n’ont rien d’anti Chinois, ni même le blog d’ailleurs, au contraire, je suis assez pro-chinois dansl’ensemble Bizarre, est-ce une décision arbitraire ? basée sur des mots clés ? Le fait que mes deux sites soient maintenant très bien classés dans Google ? Une erreur de manipulation de la censure chinoise ? Bref, assez étrange, et vous en Chine, arrivez-vous à accéder à mes deux sites ? Pour l’instant, il semble que malgré tout je puisse à peu près continuer d’écrire mes articles en passant par un proxy… Mais je suis triste quand même….

Les taxis de Pékin

Ils sont 70 000 (officiellement), répartis en 135 compagnies dans tout Pékin.

Chaque taxi est partagé par deux chauffeurs, à raison d’une douzaine d’heures chacun.

Un chauffeur doit donner à sa compagnie, tous les mois, 3 000 RMB, sachant que l’essence est à sa charge.

C’est énorme, car avec des courses de 25 RMB en moyenne, un chauffeur de taxi gagne en moyenne 1 800 RMB par mois (moins de 200 €) ce qui n’est pas énorme.

A Pékin, depuis 2006, tous les taxis sont au même prix : 10 RMB de prise en charge (avec 2km inclus) et 2 RMB le km ensuite le jour, et 11 RMB après 23h00 et 2,1 RMB la course

Propres, modernes, le parc se partage entre Hyunday (Solana, Elantra), Wolkswagen et Citroën (hé oui !)

Ce qui est amusant, c’est que les chauffeurs aiment beaucoup Citroën, disant que c’est de la bonne qualité… en revanche, ils n’aiment pas du tout VW…

Pour les Jeux Olympiques de Pékin, il est devenu interdit de fumer dans les taxis, mais aujourd’hui, la règle n’est plus trop appliquée, car avec le froid, les chauffeurs ne veulent pas fumer dehors.. héhé

Enfin, il est à noter de grandes avancées technologiques :

  1. de plus en plus de taxis ont un écran intégré dans l’appui-tête arrière à destination du passager, ce qui personnellement, m’énerve, car on est envahi de publicité..
  2. En théorie, il est maintenant possible de payer sa course avec la carte de métro.. En réalité, cela ne fonctionne pas !
  3. Un service d’interprète a été mis en place pour les JO. Sous forme de CB, le chauffeur contactait son centre, qui pouvait traduire pour le passager en plus de 10 langues.. Aujourd’hui, ce service est mort, et les chauffeurs m’expliquent que si un client ne parle pas chinois, il est perdu d’avance !

Ce que j’aime dans les taxis Pékinois, c’est qu’on a encore droit aux crachats, aux jurons, au klaxon, aux chemins perdus… c’est un vrai bonheur..

quelques chiffres d’autres taxis
Shanghai : Prise en charge à 11 RMB
Shenzhen : PEC à 11 RMB
Jianshui (Gansu) : PEC : 4 RMB, puis 1 RMB le km…

Un hôtel Parisien à Pékin

Oui, vous le savez, les Chinois aiment l’art, et aiment la France (mais si mais si, ne croyez pas les médias…)

La preuve en est cet immeuble…

Cet immeuble vient d’ouvrir (enfin, pour les JO) juste en face du Regent Hotel.

Il s’agit d’un hôtel 5*, qui a offert à tous les chefs d’Etats qui le désiraient, une suite pendant les Jeux Olympiques de Pékin.

Situé au nord-est de Wanfujing, il propose plus de 1 000 chambres !

Appartenant à un groupe de Macau, il a été décoré par un architecte d’intérieur Français, et je dois dire, que par rapport à l’hôtel de Shenzhen dont je vous avez parlé, la déco intérieure est plutôt pas mal du tout !!

Le restaurant français est tenu par un chef Français, Patrick, et s’appelle le Petrus.

Un bar, Le Pont, propose également des vins intéressants, mais hors de nos moyens puisqu’essentiellement des Grands Crus Classé de Bordeaux 😉

Je ne fais pas la pub de cet hôtel, rassurez-vous, mais il vaut la peine d’être vu..

Voici d’autres photos :

Les pousse pousses élevés au rang de Dysneyland

L’autre jour, je me promenais en scooter du côté de Houhai.

Il faisait un bon froid d’hiver pékinois, avant un vent glacial du désert de Gobi, mais un grand et franc Soleil comme je les aime… Cela faisait longtemps que je n’étais pas allé voir les berges de Houhai (au nord de Qian Hai) ni celles de Xi Hai (d’ailleurs je crois même que c’était la première fois que j’en faisais le tour..;)

Les nouveautés que les Jeux Olympiques de Pékin ont apportées sont immenses :

  • Les hutongs bordant les ruelles ont été restaurées (globalement, en très bien)
  • Ces mêmes rues, autrefois de boue, sont aujourd’hui de goudron recouvertes (ce qui est certes mieux pour les habitants, mais enlève beaucoup de leur charme..)
  • Des enseignes « Visa » ont fait leur apparition aux portes de tous les petits bars (mais c’est pas trop mal fait, cela ne choque pas vraiment)
  • etc…

Mais surtout, on ne trouve plus de marchands du rue (ou très peu) ni de charlatans avec leur poudre miraculeuse, ni même de rickshaw (pousse pousse, san huan bao en chinois).. En effet, depuis le mois de mai, tous les petits métiers ont été priés de quitter les lieux touristiques, si ce n’est la ville elle-même, afin  de ne pas déranger le touriste dans sa quête de découverte de la capitale d’un pays à l’histoire plusieurs fois millénaire…
Je suis sarcastique, mais c’est un peu vrai quand même. J’ai vu plusieurs fois des pousse-pousses confisqués par la Police, car leur propriétaire n’était pas duement autorisé à exercer ce métier…
Bref, en Chine, il n’y a pas de problème, que des solutions. Il suffit de créer une nouvelle plaque d’immatriculation pour les pousse-pousses  (véridique !!) et de les faire tous identiques, leur faire payer des taxes, fixer un tarif comme pour les taxis, et le tour est joué !
Oui, le tout pour étancher la soif des touristes (chinois pour la plupart) des hutongs.
Car maintenant, il existe des parcours types pour déambuler (pardon, que dis-je, suivre des dizaines de pousse-pousses devant soi) dans les ruelles encore préservées (refaites à neuf).
Bref, l’authentique a laissé (contraint ) sa place au faux, au simulé, à l’organisé, et l’on se croirait vraiment, les dimanches ensoleillés, à Dysneyland, avec des files de dizaines de pousse-pousses qui se suivent, emportant leur lot de photographes du dimanche ravis de voir l’authentique Pékin préservé….

Et moi, pendant ce temps là, j’enfourche mon scooter et pousse plus loin dans les ruelles, où personne ne s’avanture jamais, et je jouis de Pékin, j’en jouis tellement que je recommence tous les week-ends, seul, je pars, au hasard des rues, les odeurs comme guide, les couleurs comme boussole…. et je prends mon vent de Gobi dans le visage, et j’absorbe ce Soleil qui m’assèche la peau, mais chauffe mon coeur..
Bref, Pékin je t’aime, et je ne veux pas te quitter…