De la Chine à la Thaïlande, en passant par le Laos et le Cambodge en deux semaines, c’est possible !

Premières vraies vacances après un an, suivez le guide pour une balade en solitaire dans la péninsule indochinoise.

Partant de Kunming, pour finir à Bangkok, l’itinéraire réserve bien des surprises, notamment aux passagex de frontières. Dans cet article, vous trouverez essentiellement des infos pratiques pour se loger, les lieux à visiter, ceux à éviter, les plus et les moins du voyage. Les photos de chaque ville traversée arriveront dans d’autres articles.

Voici le menu : (sachant que le but était de faire le maximum en bus)

Chine

Kunming – Jinhong – Mengla – Mo Hang

Laos

Boten – Luang Nam Tha – Luang Prabang – Vang Vieng – Vientiane – Paksé – Champassak

Cambodge

Stoeng Treng – Kratie – Phnom Penh – Siem Reap

Thaïlande

Bangkok

Chine

Jinhong – Mengla – Mohang

Départ un vendredi soir de Pékin par avion pour Kunming (capitale du Yunnan) en avion (540 RMB = 60 €). Arrivée le soir, impossible de trouver un bus de nuit pour Jinhong (capitale du Xishuangbanna), ce sera donc à nouveau l’avion le lendemain matin (400 RMB, 50 min, contre 11heures de bus sinon) pour se rapprocher du Laos.

A Kunming, dormir à The Hump, auberge de jeunesse sympathique avec terrasse surplombant la place centrale de Kunming (place du peuple).

A Jinhong le lendemain, l’aéroport est tout proche du centre-ville de cette charmante ville du Sud Sud de la Chine. Se rendre à la gare routière et prendre un bus en direction de Mengla (Menghai pour le Myanmar). Départ toutes les 30 minutes, environ 50 RMB pour 3 heures de route sur la nouvelle autoroute (non encore officiellement ouverte, mais on est en Chine).

La route est juste incroyable, entre les tunnels de 4 km non finis et sans issue de secours, les ponts suspendus au milieu de vallées luxuriantes, on domine tout et on voit la force du pays.Quand il fallait 8 heures l’an passé pour relier les deux villes, il n’en faut plus que 3, la route étant pratiquement rectiligne… On peut observer à 40 mètres sous la voie l’ancienne route qui tortille le long des flancs montagneux. On observe pendant le chemin les forêts brûlées pour récupérer le bois, permettre l’agriculture, et la plantation de très nombreux évéas (arbres à caoutchouc).. Impressionnant !

Arrivée à Mengla, vous pouvez en profiter pour visiter quelques temples dans les alentours, d’un style assez laotien, mais pour la frontière, rendez-vous à la gare routière sud (donc pas la même que celle où vous arrivez) pour la ville de MoHang, à la frontière.

Ville champignon, ressemblant complètement à une réplique de Disneyland, une nouvelle rue, vide de commerçants, vous mène dans la jungle, celle marquant la frontière avec le Laos.

Poste-frontière chinois immense, en construction, un peu surprenant car au milieu de nulle part dresse fièrement sa structure métallique hors décor..

On marche 30 minutes (ou on prend un bus si on est malin) pour arriver au poste laotien.

Possibilité de faire un « visa on arrival » (prévoir 2 photos d’identité) mais pas vraiment le choix de la destination après, tant les bus sont rares.

Laos

Luang Nam Tha

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Prenez le premier que vous trouver, il vous emmènera probablement à Luang Nam Tha, sur la route de la Thaïlande. De là, pas beaucoup de choix que de passer au moins une nuit (ou plus si vous désirez faire des treks dans les environs) sur place car au Laos, globalement, tous les bus partent le matin ! Promenez-vous dans la ville, amusez-vous des habitants jouant à la pétanque (sport national au Laos), grimpez la colline pour admirer la vue… respirez un air non pollué…

Donc, le lendemain de votre arrivée, 7 heures du matin, prenez un touk touk (tuk tuk) qui vous mène à la gare routière (la ville est en fait composée de deux agglomérations distantes de 5 km) qui vous emmènera à Luang Prabang.

Remarque :

Ne vous attendez pas au Laos à rencontrer ou échanger avec la population locale (bien sûr, certains touristes faisant le « voyage de leur vie » vous diront le contraire). Le pays ne comporte que 6 millions d’habitants et très peu d’infrastructures de  transports, donc les villes que vous traversez, surtout au Nord, ne vivent que du tourisme. Ce qui rend le voyage très désagréable car on est pris pour un con en permanence. Sous prétexte de développer le pays, les étrangers payent tout (bus compris) 10 à 20 fois plus cher que les locaux. Presque pas de sourires pendant mon séjour au Laos, des gens peu aimables, qui quémandent en permanence, quel changement par rapport à la Chine ou au Cambodge !

En même temps, je peux les comprendre, car, dans les villes suivantes, Luang Prabang, Vang Vieng, nombreux sont les touristes américains, néo-zélandais, australiens, à se promemer en bikini pour les filles, torse nus pour les garçons, à picoler toute la journée devant Friends et les Simpsons (véridiques) dans un pays aux moeurs encore très fermées et puritaines.

Luang Prabang

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Classée au Patrimoine mondiale de l’Humanité par l’Unesco, la ville a de quoi séduire… Capitale Royale du Royaume du Million d’éléphants du XIVème siècle jusqu’à 1946, c’est un haut lieu du bouddhisme en Asie…. si ce n’est que depuis quelques années, elle s’est transformée en station balnéaire pour gros Américains, à tel point que deux filles travaillant pour l’Unesco m’ont dit que la ville riquait de perdre ce classement. A cela, plusieurs raisons : Les subsides données par la région Centre, l’UE et l’Unesco sont détournées par quelques familles, les magnifiques maisons coloniales ne sont pas mises en avant, transformées en « guesthouses » hors de prix, le marché « artisanal » comporte la moitié de produits « made in China », un golf est en construction ainsi qu’un aéroport international. Bref, d’une ville charmante, on est maintenant dans un Dysneyland géant, où le tourisme business a remplacé l’émotion des nombreux temples.

Une journée dans cette ville suffit amplement. Se lever à 5h du matin pour assister à l‘aumône des moines, qui ne vivent que des dons des habitants (la cérémonie est cependant gâchée par les nombreux touristes qui prennent cela pour un show holywoodien). Admirer les nombreux temples, se perdre dans les venelles descendant vers le Mékong.

Bien sûr, si vous le souhaitez, vous pouvez prendre un tour organisé par une des nombreuses agences de toutou (= touristes) pour visiter des grottes (toutes payantes). Ah oui, l’une des particularités de Laos, je vous le disais, et que tout est payant, et impossible d’y échapper ou de s’échapper de  la masse. La ville est ceinturée par le Mékong d’un côté, la rivière Nam Ka de l’autre, et le moindre pont pour traverser est payant pour les étrangers….

Pour dormir, choisir la rue (bien plus calme que la rue principale et plus authentique.. pour combien de temps ?) au Sud du That Phu Si (la colline au centre de la carte)

Pour quitter la ville, là encore, pas de transports locaux, mais que des bus à toutou hors de prix…

Privilégier le bus de nuit (départ 19h00) qui vous mène à Vang Vieng vers 2h du matin.

Vang Vieng

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Cette petite Guilin du Laos (du fait de la présence de nombreux monts karstiques) est moins désagréables que Luang Prabang. Certes, elle accueille une faune de jeunes adolescents buveurs de bières et joueurs de billard, mais il est facile en louant une moto de s’en évader.

Accessoirement, de nombreux sites bouddhiques dans les grottes le long de la rivière Nam Song, mais globalement, la ville offre surtout un environnement relaxant te calme.

Pour dormir, choisir la rive droite de la rivière, sur l’île, quelques auberges ravissantes, dans des bungalows de bambous et de paille (allez bien au Sud de la berge)

Comme tout le nord du Laos, on reste admiratif des villages de paille et de bois que l’on voit,habités par les minorités (souvent commune à la Chine). Aucune habitation en béton, certaines en pierres ou en briques, un vrai régal de quitter les voies goudronnées pour se perdre sur des chemins de terre…

De Vang Vieng à Vientiane (capitale), pas de soucis de transport, se mettre sur la route principale (croisement au nord de  la ville) et attendre le premier touk touk de passage. 4 heures de route pour 20 000 kip (environ 2$)

Vientiane

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L’une de mes capitales d’Asie préférée. Aucun immeuble de plus de 5 étages (sauf un hôtel sur le Mékong, en direction de la Thaïlande).

Ici, le commerce avec la Thaïlande est énorme, on importe tout du voisin, on parle sa langue, on y envoie ses filles travailler dans les bars, on utilise sa monnaie…

Ceci mis à part, Vientiane regroupe nombre de temples (Wat) à visiter absolument, notamment le Wat Si Saket, le plus vieux temples Laotien, le seul que les Siams n’avaient pas détruit lors de l’invastion du pays car il est de style… siamois justement !

Pour dormir, choisir au gré de vos envies, tous les styles sont dispos, du cher au pas cher, du charmant au moderne, avec ou sans vue sur le Mékong..

N’hésitez pas à y rester 2 nuits au moins !

Pour continuer vers le Sud, prendre un bus de nuit (ou l’avion) pour Paksé

Le Sud du Laos

Mon préféré, assurément ! D’une part car moins de touriste, d’autre part car de nombreuses activités possibles.
Soit à l’Est de Paksé, vers la frontière Vietnamienne, le plateau des Bolovens, avec ses nombreuses plantations de café (merci la France) et de thé, soit la rive droite (Ouest) du Mékong, à la frontière Thailandaise, et le site pré-angkorien de Champassak.
J’ai choisi la deuxième option.

Champassak

Agrandir le plan Arrivée à la gare routière de Paksé à 7h du matin environ (et déjà 35°C), n’y restez pas, prenez un bus pour traverser le Mékong (1h de trajet plus 10min de traversée du fleuve en barque). Vous arrivez dans un lieu un peu perdu, loin de tout, mais calme et relaxant. Votre chambre donne sur le Mékong, et vous avez toute la journée pour admirer les vestiges pré-angkoriens de Champassak (15km au Sud de la ville, louez une moto, 5$ la journée).
D’ailleurs, la France participe activement (comme presque partout au Laos) à la restauration de ce site incroyable, distant de seulement 240 km de Angkor au Cambodge. Un Français est le Directeur de ce site et du musée qu’il a créé. Salarié du Ministère des affaires étrangères français, il connaît la région par coeur, et vous donne foultitude d’informations sur la ville et sur ce temple sacré. Ne ratez pas, au retour pour Champassak, l’église catholique construite au début du siècle sur la rive du Mékong, à côté d’un Bouddha couché géant…

Les 4 000 îles et les chutes du Mékong

En continuant vers le Sud, découvrez les 4 000 îles (Don Khon-Det) à votre rythme. Choisissez d’y passer une nuit ou plus. Attention sur place, aucun moyen de retirer de l’argent, partez les poches pleines, surtout que vous vous ferez taxer en permanence, notamment pour traverser le Mékong.
Possibilité de voir les dauphins d’eau douce (pas très beaux d’ailleurs 😉 ) depuis la rive cambodgienne en soudouyant les douaniers…
Plus au sud également, les rapides et de belles chutes d’eau, accessibles depuis la route 13 d’ailleurs (pas besoin de passer par les îles pour les voir.

Le passage de la frontière

Alors là, ne faites pas comme moi, qui, pour ne pas faire comme tous les touristes, ai voulu me débrouiller seul pour passer la frontière…
J’ai pris les services d’une moto, mais la frontière (sur le Mékong, ou terrestre) est un attrape couillon. Perdue au milieu de nulle part, vous n’avez pas le choix, une fois arrivé, que de prendre les services d’un taxi, qui pour 30$ vous conduira à Stoeng Treng, ville sans intérêt, pourvue d’un seul ATM (qui ne fonctionne qu’un jour sur deux d’ailleurs…)
Privilégiez les agences à Paksé qui pour 10$ vous déposeront à Kratie, la première ville au nord du Cambodge qui vaille le coup.

Le Cambodge

Kratie

Agrandir le plan Pour arriver à Kratie, vous emprunterez une route qui vous fera comprendre le retard de développement du pays par rapport au Laos (qui déjà, est très en retard sur la Chine) pendant 5 heures.
Vous croiserez des chars à boeufs, peu de motos, et presque aucune voiture.. Le cambodge ayant déboisé la moitié de ses forêts, vous aurez l’impression de traverser un désert.. assez impressionnant !

Ville au charme désuet, perdue sur les rives du Mékong, elle vaut le coup d’y passer une nuit et une journée. Possibilité d’aller voir les dauphins d’eau douce (qu’on voit d’ailleurs plus facilement car il y a très peu de touristes). Pour dormir, guesthouse au nord du marché central.
Maisons coloniales en décrépitude, chaleur étouffante, marché dans la rue, motos partout, on revient à un semblant de civilisation. Peu de gros Américains (ahhh enfin !), la ville ne doit pas être assez propre pour eux (oui, je fais de l’anti-américanisme primaire, mais je peux vous assurez qu’il est pénible de les voir partout dans ces pays là, vu leur comportement !)

Phnom Penh

Agrandir le plan Grandiose ! Le vrai bordel à l’asiatique, des rues encombrées de motos, vélos, camions, pas de feux de circulations, des travaux partout, des marchands ambulants, des familles entières sur des petites motos, bref, une ville au charme suranné, où l’on se sent revenir 50 ans en arrière. On est à PP dans une capitale à la fois hors du temps, mais tellement attachée à ce bouillonnement asiatique, avec ces Chinois qui construisent des buildings partout (même si la crise a bien ralenti l’activité immobilière).
Y passer minimum deux nuits. Des tas de monuments à voir, notamment le Palais royal et le Musée des beaux arts, se promener au bord du Mékong, observer les marchands, les mendiants, les estropiés.
Evidemment, ne pas rater le musée S21, un ancien lycée français au coeur de la ville qui a servi de prison lors de l’arrivée des Khmers Rouges… Dur, mais très bien fait.

Remarque :
Le Cambodge est le pays au monde avec la plus grande proportion d’ONG (2 200). Mais à la différence du Laos, j’ai trouvé les Cambodgiens beaucoup moins « mendiants » que leurs voisins, bien plus ouverts, tout le temps en train de jouer, de rire, de sourire, un vrai régal !
A savoir, les Cambodgiens détestent les Vietnamiens, mais aiment bien les Chinois, l’inverse des Laotiens, qui détestent les Chinois !
Chose surprenante également. Si le dollar était communément accepté partout au Laos, les distributeurs de billets donnaient des Kip. Au Cambodge, ils vous donnent directement des dollars !!! Bref, inutile de vouloir payer en Riel, il est très dur de trouver des grosses coupures. En fait, vous payez en dollar, et on vous rend la monnaie en Riel, bonjour les conversions et le calcul mental !
Ici comme au Laos, pas ou peu de taxis, à chacun de négocier avec une moto (moto-dop comme on les appelle au Cambodge). Globalement en journée, une course est de 2 000 Riel (0,5$)

De Phnom Penh, prenez le bus (6h) pour Siem Reap, la ville moderne collée à Angkor

Siem Reap et Angkor (Patrimoine mondial de l’Humanité)

Agrandir le plan Un parfait moment de bonheur. Aussi bien Siem Reap, certes touristique, mais adorable, et possibilité de s’échapper facilement en allant dans la vieille ville juste au Sud, que les temples d’Angkor (qui s’étendent sur une superficie supérieure à celle de Pékin !!)

Vous trouverez dans des articles à venir des photos de tous ces lieux..
En gros, bon à savoir, le billet d’entrée sur les sites coûte 20$ par jour (60$ pour une semaine), mais si vous n’avez qu’une journée à passer, vous pouvez acquérir un billet à 17h, valable le lendemain, mais qui vous permet d’accéder 2 heures gratuitement le même jour. Idéal pour aller profiter d’un coucher de Soleil dans les ruines, et profitez pleinement d’une journée entière le lendemain.
D’une manière générale, il vous faudra louer les services d’une moto ou d’un touk touk, qui vous conduira de temples en temples. Commencez votre journée à 5h du matin, pour être à la fraîche, éviter la foule, et admirez l’ambiance magique du lieu.
Si Angkor Wat est incontournable au lever du Soleil, choisissez ensuite les temples les plus éloignés (sur le Grand tour notamment) car peu fréquentés le matin, pour revenir vers le Sud faire ceux que les touristes ont visité le matin. Bref, allez à l’opposé de la masse.

De même, profitez de votre temps pour aller voir le plus grand lac d’Asie du Sud-Est, qui fait en réalité vase communicant avec le Mékong. Plein en saison des pluies, il se déverse dans le Mékong en saison sèche.. (allez vers le sud depuis la carte ci-dessus). Admirez les villages flottants (que l’on trouve aussi au Vietnam) et les alentours ornés de rizières

Remarque :
Lonely vs Routard
Certains sont pro-routard, d’autres pro-lonely. D’une manière générale dans les pays de l’Indochine, mieux vaut avoir le Routard, qui vous donnera des adresses non présentes dans le Lonely, aussi bien pour des bons restos que des pensions de charme, loin de tout. Idem pour les visites des temples d’Angkor. Car vous le verrez, tous les touristes ont leur lonely à la main, et se rendent au même moment au même endroit car le Lonely leur a dit !!

Thaïlande

Agrandir le plan De Siem Reap à Bangkok, nombreux bus (11h de trajet) et avions (50 minutes), à vous de voir selon votre temps. Attention cependant par bus, routes tortueuses, et parfois arnaques à la frontière de bus qui s’arrêtent (alors que vous aviez payé jusqu’à Bangkok)
Par avion, bien moins de charme, mais tellement plus pratique, à noter également la taxe (racket oui) de 25$ pour quitter le pays par avion..

Enfin, arrivée à Bangkok.. ville complètement folle où se mêlent un peu tous les rebuts et business men d’Asie, dans un urbanisme absolument pas maitrisé, avec une circulation affolante…
Mais Bangkok, c’est aussi tous ces temples magnifiques, très bien entretenues, ce sont tous ces canaux partant de la Chao Phraya, qui segmentent des quartiers sur pilotis, c’est une vie nocturne débridée (souvent dégradantes quand on va vers Patpong Soi 2)
Bref, une ville qui vibre, qui bouge, qui vit !
Mais 3 jours, c’est trop court, il faudrait y passer 1 mois…

Remarque sur les moeurs, le pouvoir et la prostitution

Au Laos, la loi impose un couvre-feu. Tous les habitants doivent être chez eux à minuit. Pareil pour les étrangers. Le pouvoir en place est fort, ne respecte aucune minorité du Nord (Yao, Hmongs..) punit sévèrement les possesseurs et trafiquant de drogue (alors que c’est l’un des plus gros producteurs d’opium au monde..). Un étranger n’a pas le droit d’avoir de rapports sexuels avec une laotienne s’ils ne sont pas mariés.
Globalement, les soirées sont très calmes. tous les établissements (resto compris) ferment à 23h30 (sauf à Vientiane un peu plus laxiste).
Au Cambodge, alors qu’on m’avait dit qu’elle était omniprésente, je n’ai pas été frappé (à l’inverse de Saïgon) par la prostitution. D’une manière générale, beaucoup de bars à filles, mais très différents de la Thaïlande, puisque pas véritablement de gogo dancers, ni de filles nues. Idem, dans la rue, on n’est pas harcelé par des rabatteurs, et dans les rares bars haut de gamme, on trouve surtout la jeunesse dorée de Phnom Penh.
Siem Reap m’a parut plus proche de la Thaïlande, avec de nombreux salons de massage coquins et des tuk tuk qui vous proposent gratuitement leurs services (ils doivent toucher leur comm’ auprès des établissements on imagine)
Thaïlande, of course, on voit la prostitution partout, les gogo bars, les ping pong show

A ce sujet, lire le passionnant (mais très dur) livre de Louise Brown, Sex Slaves: The Trafficking of Women in Asia , qui bouscule les idées reçues, et analyse en profondeur les raisons d’une telle présence de  la prostitution en Asie

A voir aussi :

13 réflexions au sujet de « De la Chine à la Thaïlande, en passant par le Laos et le Cambodge en deux semaines, c’est possible ! »

  1. mince, ca c’est un beau voyage. 🙂 Ca doit te changer de Pekin…j’espere qu’on verra d’autres photos bientot. Y’a du tag sur cet article LOL

  2. Bonjour, combien vous a coute ce voyage environ? Je souhaite me lancer dans le même itinéraire..

  3. Bonjour!

    En preparation d’un (court) voyage au Cambodge dans quelques semaines je cherche (et pique) des infos un peu partout.
    Tres instructif ton site!

    J’ai cru comprendre que tu repartais au Cambodge, j’y serai pendant le nouvel an chinois, peut-etre nous croiserons nous?

    Bonne continuation

  4. @Ferhat :
    Merci de tes encouragements !
    Non, pour CNY, je serai en train de travailler, je reviens à peine du Cambodge, où j’ai passé plus de temps cette fois ci je l’avoue à Sihanoukville, la station balnéaire du Cambodge.
    Un conseil pour éviter le monde à Angkor Wat, ne vas pas voir comme tout le monde le coucher de Soleil sur le Banteay-srei, c’est asez décevant.
    Profite en plutôt pour aller, seul, admirer le Tah Promh le soir de ton arrivée (en prenant un ticket après 17h, tu peux visiter le soir et le lendemain, pour le prix dune journée) et le matin d’après Angkor Wat à 5h30 du matin, puis le Bayon l’après midi (avec une sieste bien méritée à l’ombre d’un eucalyptus)

  5. Enchanté de voir que le Cambodge vous a plu.
    Moi, le pays m’a tellement plus que j’ai quitté la Chine pourm’y expatrier. Je m’y suis installé avec ma petite famille depuis janvier ! À ce jour, aucun regret !
    Les Cambodgiens sont effectivement très, très sympathiques et souriants (même s’ils ont tendance à surfacturer le « barang » (version locale du laowai)).

     LOL
  6. Pour avoir des rapports sexuels avec une laotienne, nul besoin d’aller si loin, j’en ai rencontré une très chaude à Rochefort et c’est une vraie Bombat !!!!! j’avais envie de m’en faire une depuis longtemps, attiré par leur réputation et bien je confirme qu’elles sont encore meilleures que les thaïlandaises et en plus elles ont des formes de femmes avec une magnifique poitrine et des fesses bien rondes, bref je suis au paradis…

  7. tres bel itineraire, et superbes photos. dommage pour le manque de courtoisie des Laosiens, mais je trouve ce phenomene vrai partout en Asie, quand c’est le tourisme qui mene la danse, les gens deviennent moins aimable.

  8. C’est sur que le Laos ce n’est pas pareil, mais tout laisse à penser que dans 10ans ce sera pareil que la thailande… la Chine a coté sans le controle du gouvernement cela aurait déjà été l’explosion il y a 20ans.

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