Je me rends compte que j’ai passé cinq années à Pékin sans jamais poster de photos d’un des monuments les plus connus au Monde, la Grande Muraille.
Voici donc l’erreur réparée avec une série courte de photos d’un des plus beaux sites aux alentours de Pékin… (qui n’est ni Badaling, ni Mutianyu ni Simatai..)
Si le terme « Grande Muraille » désigne aujourd’hui principalement les fortifications érigées pendant la dynastie Ming, plusieurs murailles construites lors des dynasties précédentes ont porté ce titre, les frontières de la Chine évoluant avec le temps.
Traditionnellement, on divise l’histoire de la construction de la Grande Muraille en deux parties :
l’une précédant l’unification de la dynastie Qin (221 av. J.-C.) lors de la période des Printemps et des Automnes et la période des Royaumes combattants, où les divers états et royaumes qui divisaient la Chine érigent des murs de terre à leurs frontières ;
l’autre commençant lors de l’unification de la dynastie Qin, où l’empereur Shi Huangdi débute la construction d’un grand mur de « dix mille lieues de long » à la frontière nord.
La Grande Muraille est la plus longue construction humaine au monde.
Elle parcourt environ 6 700 kilomètres. Des études par satellite ont montré que de nombreux segments, d’une longueur totale d’environ 1 000 kilomètres, étaient de nos jours enfouis sous terre.
Sa largeur varie entre 5 et 7 mètres en moyenne et sa hauteur entre 5 et 17 mètres. Elle est ponctuée de tours de guet et de bastions sur toute sa longueur.
Elle est impressionnante sur les milliers de kilomètres proches de Pékin, la capitale. Elle se réduit ailleurs et ressemble à une imposante levée de terre à certains endroits.
La courte dynastie de l’empereur Qin Shi Huangdi a permis de réaliser la première Grande Muraille en une douzaine d’années, ceci en utilisant des ressources humaines de plus de 300 000 soldats.
De plus, plus de 500 000 paysans se sont joints aux travaux. Un nombre variant entre 30 000 et 1 200 000 hommes participe à sa construction année après année.
En plus des soldats et des paysans qui travaillent à la Muraille, il y a aussi les prisonniers. « Un article du Code pénal, sous les Qin et les Han, prévoit que les condamnés doivent expier leurs fautes en travaillant à la Muraille. »
Contrairement à une idée reçue, cette construction n’est pas visible à l’œil nu de la Lune. La muraille n’est pas plus large qu’une autoroute, et aucune autoroute n’est visible de la station spatiale internationale.
Cependant le débat est de savoir si la muraille est visible depuis une orbite basse. L’astronaute américain Eugene Cernan affirme qu’on peut l’apercevoir à une distance de 160 à 320 km d’altitude. D’après l’astronaute Leroy Chiao à l’issue de son séjour de six mois dans la station spatiale internationale, elle est bien visible depuis l’espace, par beau temps et à l’œil nu. L’information, avec cliché à l’appui, a fait la une du quotidien China Daily, contredisant le taïkonaute Yang Liwei qui avait assuré, lors de son séjour spatial en 2003, n’avoir vu aucune trace de la muraille.
Son ombre serait observable par un œil humain avec un soleil suffisamment bas sur l’horizon sur cette partie de la Terre.
Non restaurée sur cette partie, l’ascension de la muraille est délicate.. Attention aux chutes !
pas d’accord avec toi 😉 enfin si ! d’accord sur les sites de Badaling (à chier), Mutayu (ça passe..) et Simatai, qui ne m’ont procuré aucun témolo… mais celui-ci est vraiment prenant, car tu es seul, sur des ruines non reconstruites, à perte de vue… avec le silence autour de toi… vraiment émouvant
Les photos sont superbes. Où est donc cette portion si bien conservée et peu touristique?