Dans notre série en vue de découvrir un peu plus la Chine, voici aujourd’hui une nouvelle expression : Shangfang. A vous de mettre en commentaires ce que vous pensez que c’est..
Dans la suite de l’article, la réponse au mot précédent : Laojiao
Le dernier article de notre rubrique « Connaître la Chine » nous demandait ce qu’un Laojiao représentait.
Un Laojiao, « rééducation par le travail », désigne la peine de travail forcé (en principe plus légère que le Laogai, en fait, pas toujours) que peuvent attribuer, sans procédure judiciaire mais pour quelques années au maximum, des commissions administratives dans lesquelles la Sécurité publique joue un rôle prédominant.
In Comprendre la Chine d’aujourd’hui, JL Domenach, publié aux éditions Perrins d’Asie
De nombreux « criminels » (prostituées, voleurs…) sont aujourd’hui victimes de ces jugements… L’emplacement de ces centres est souvent tenu secret. Un taxi de Shanghai m’expliquait qu’une fois, il devait conduire un condamné à une adresse perdue au milieu de la ville, d’où des policiers venaient ensuite chercher le passager de manière discrète, afin que même les taxis ne puissent savoir dans quel coin de Shanghai ou en banlieue se trouvent ces centres.
Le Qinghai (province de l’Ouest) est réputée pour contenir de nombreux Laogai.
Le China Labor Bulletin estime qu’ il y a actuellement plus de 300.000 détenus dans les laojiao (Wikipédia).
A cette adresse vous pouvez voir une liste impressionnante (et sans doute incomplète) des différents centres en Chine.
Profitons en pour donner la définition du Laogai, « réforme par le travail », qui désigne la peine de travail forcé qu’accomplit un condamné soit dans une prison-usine, soit dans un camp agricole.
Les autorités chinoise admettent 400 000 personnes détenue dans ces camps et plus de 310 camps. ils ont été créer en 1957 pour interner les contre révolutionnaire de Mao Zedong qui était un grand leader chinois à l’époque.